Aujourd’hui, compte tes bénédictions : N’attends pas de grands miracles pour exprimer ta gratitude et bénir DIEU. Ne reporte pas ta reconnaissance à la prochaine promotion au travail. Ne laisse pas ton bonheur dépendre entièrement des actions et des paroles de ton conjoint(e). Ne conditionne pas ta gratitude envers ton foyer à des attentes irréalistes envers tes enfants. Ne repousse pas ta reconnaissance en attendant que la situation change. Apprends à compter tes bénédictions.
Tu seras toujours confronté à des défis, il y aura toujours des domaines d’insatisfaction, des choses à améliorer, et des opportunités pour grandir. Cependant, ne permets pas à l’ennemi de te voler ta joie et ta capacité à être reconnaissant.
Tu as le choix de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, c’est une question de perspective.
Tu pourrais dire : “Tu ne sais pas ce que je traverse. Tu ne peux pas mesurer ma douleur, ma détresse, et ma misère. Je ne suis pas heureux, alors pourquoi devrais-je être reconnaissant(e) ? Mon conjoint est difficile, mes enfants sont exigeants, mon travail est ingrat, ma santé se détériore. Je n’ai aucune raison d’être reconnaissant(e).”
Cependant, je t’encourage à regarder au-delà des circonstances et à reconnaître l’amour, la faveur, et la grâce à l’œuvre dans ta vie.
Il est vrai que méditer sur ces réalités peut être douloureux, mais tu n’es pas seul(e) dans cette expérience. Pense à ce que le prophète Jérémie exprime dans ses lamentations : “Il m’a rassasié d’amertume, Il m’a enivré d’absinthe. Il a brisé mes dents avec des cailloux, Il m’a couvert de cendre. Tu m’as enlevé la paix; Je ne connais plus le bonheur. Et j’ai dit: Ma force est perdue, Je n’ai plus d’espérance en l’Éternel!” (Lamentations 3:15-18).
Job, dans son désarroi, s’est également exprimé : “Oh ! s’il était possible de peser ma douleur, et si toutes mes calamités étaient sur la balance” (Job 6:2-4). Même le Seigneur Jésus a connu la souffrance, la solitude, et l’angoisse.(Psaumes 22:2-3 / Matthieu 26:37-38 )
Oui, la souffrance est une réalité, même les plus spirituels l’expérimentent. Pourtant, au milieu des épreuves, de la solitude et de la douleur, beaucoup ont choisi de dire avec larmes mais aussi avec confiance : “Car le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l’olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture, les brebis disparaîtront du pâturage, et il n’y aura plus de bœufs dans les étables. Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. L’Éternel, le Seigneur, est ma force ; il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me fait marcher sur mes lieux élevés” (Habacuc 3:17-19).
Aujourd’hui, même si c’est difficile, long, et douloureux, joins-toi à ces multitudes d’hommes et de femmes à travers l’histoire qui ont pu dire avec larmes mais avec confiance : “Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu” (Psaumes 42:6). “Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits !” Oui, compte tes bénédictions, elles sont nombreuses et diverses. Comme David les énumère pour toi : “C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ; c’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle” (Psaumes 103:2-5).