Il y a une voix qui résonne depuis le jardin d’Éden, une voix perfide, douce mais empoisonnée, qui murmure encore et encore à l’oreille de tout être humain : « Tu ne mourras pas… Dieu sait que si tu manges, tu seras comme Lui, capable de choisir par toi-même ce qui est bien et ce qui est mal. » (Genèse 3:4-5, paraphrasé).
Cette conversation entre Ève et le serpent n’est pas qu’une histoire ancienne. Elle est une réalité vivante, un écho qui résonne encore aujourd’hui dans le cœur de chacun de nous. Cette voix séduit, promettant le bonheur, la liberté, la satisfaction. Mais au bout du chemin, elle livre des chaînes, du désespoir et du néant.
Oh mon frère, ma sœur, n’écoute pas sa voix.
Le mensonge du serpent : Promesses vides, pièges subtils
Il te dira : « Assouvis tes besoins. »
Lorsque Jésus était dans le désert, affamé après quarante jours de jeûne, cette voix perfide s’est adressée à Lui aussi : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à ces pierres de devenir du pain. » (Matthieu 4:3).
Le serpent te dira la même chose : « Tu as faim, tu as des besoins essentiels. Assouvis-les. Prends ce raccourci. Pourquoi attendre ? Tu ne vas pas te laisser mourir de faim ! »
Mais ce que le serpent ne te dit pas, c’est que ses solutions sont des pièges. Ces raccourcis t’enchaînent à des désirs insatiables, toujours plus destructeurs. Jésus a répondu par une vérité éternelle : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu 4:4). Toi aussi, rappelle-toi que ton besoin le plus profond n’est pas matériel, mais spirituel : tu as besoin de la présence de Dieu, et non des illusions du serpent.
Il te dira : « Regarde ce que tu peux avoir. »
Le serpent te montrera tout ce que tu désires : la richesse, le succès, la reconnaissance. Il te dira : « Regarde, tous ces royaumes sont à moi. Prosterne-toi et je te les donne. » (Matthieu 4:8-9).
Il te montrera tes amis qui semblent heureux, qui voyagent, qui réussissent. Il te dira : « Tu mérites la même chose. Viens, je vais te montrer comment y arriver. Prends cette voie rapide, compromise peut-être, mais tellement plus facile. »
Mais ce qu’il ne te dit pas, c’est que tout ce qu’il promet est temporaire. Ces royaumes qu’il montre sont corrompus, et leur gloire passagère est une prison déguisée. Jésus n’a pas échangé sa fidélité contre des royaumes vides, et toi non plus, tu ne dois pas échanger la gloire éternelle pour les illusions du serpent.
Il te dira : « Prends ta revanche. »
Quand tu es maltraité, ignoré ou humilié, la voix du serpent te dira : « Regarde comment ils te traitent. Tu vaux mieux que ça. Montre-leur que tu es fort. Défends-toi, impose-toi. »
Mais Jésus, face à cette voix, a refusé. Le serpent Lui a dit : « Jette-toi en bas, car il est écrit : Il ordonnera à ses anges de te porter. » (Matthieu 4:6). Mais Jésus savait que la vraie force réside dans l’humilité et la confiance en Dieu, pas dans les démonstrations de pouvoir pour satisfaire l’orgueil.
Pourquoi ne pas écouter sa voix ?
Parce que cette voix, aussi séduisante soit-elle, ne te conduira qu’à la ruine. Elle promet la liberté mais te rend esclave. Elle promet la joie mais te laisse vide.
Tu as été équipé(e) pour dire NON à cette voix. En Christ, tu es plus que vainqueur (Romains 8:37). Tu n’as pas besoin des solutions trompeuses du serpent, car tu as tout pleinement en Christ (Colossiens 2:10).
Lorsque le serpent murmure que tu manques de quelque chose, rappelle-lui que tu es un(e) enfant du Dieu tout-puissant, le Créateur du ciel et de la terre. Et pour rien au monde, tu n’échangeras ce palais de délices, où tu marches avec le Roi, contre un sentier de misère à ses côtés.
Écoute plutôt la voix du Bon Berger
« Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. » (Jean 10:27)
Il y a une autre voix, douce et fidèle, qui t’appelle. Celle du Bon Berger qui te conduit vers de verts pâturages. Il oint ta tête d’huile, dresse devant toi une table remplie de bonnes choses, et te rassure par Sa présence.
Cette voix ne promet pas des illusions ; elle offre la vérité. Elle ne t’enchaîne pas ; elle te libère. Avec le Bon Berger, tu trouves une joie abondante devant sa face et des délices éternels à sa droite (Psaume 16:11).
Une exhortation finale : Ne l’écoute pas
Mon frère, ma sœur, ne l’écoute pas. Quand cette voix séductrice viendra te murmurer ses mensonges, réponds avec la vérité de la Parole de Dieu. Tourne-toi vers la voix du Bon Berger qui t’appelle à la vie, à la joie et à une communion profonde avec Lui.
Tu es aimé(e), sauvé(e), et équipé(e) pour marcher dans la victoire. Choisis d’écouter Celui qui donne la vie, et ferme la porte au serpent qui ne cherche qu’à voler, tuer et détruire (Jean 10:10).
Ne laisse pas cette voix t’atteindre. Écoute celle du Bon Berger et marche dans sa lumière.