“Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.” Jean 8:38
Il y a quelques mois, j’ai fait une prière une nuit avant d’aller me coucher, demandant à Dieu de sonder mon cœur et de démasquer toute compromission dans laquelle je pourrais être. Le matin, j’étais sur mon lit, à moitié endormi, à moitié éveillé, et j’ai eu une vision. Dans cette vision, il y avait devant moi un logo et un verset : Jean 8:38.
Quand j’ai vu cela, mon premier réflexe a été de prendre connaissance du verset en question. Mais j’avais oublié ma prière de la veille au soir, alors j’ai pris mon portable pour voir le contenu du verset, et j’ai été sérieusement frustré de lire :
“Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.”
Alors, évidemment, j’ai déposé mon portable et me suis demandé ce que cela pouvait bien signifier. Je n’y ai pas trop réfléchi et j’ai plutôt cherché à me rendormir. Mais pendant que j’essayais de le faire, ma mère dans la foi m’a appelé et, bavarde comme je suis, je lui ai raconté la vision.
Alors elle s’est faite l’avocate de Dieu et m’a demandé de me lever, de prendre ma Bible et de prier pour comprendre. J’ai dit oui, juste pour être poli, mais je n’avais aucune intention de le faire. Alors je me suis rendormi pour de bon, et vers 9 heures, elle m’a rappelé en me demandant si j’avais lu le verset. Sérieusement ennuyé mais ne pouvant pas lui mentir, je lui ai dit que non, mais je l’ai rassurée en lui disant que je m’apprêtais à le faire.
Bref, j’ai fini par me lever, lire tout le chapitre pour comprendre de quoi il s’agissait, mais pour être honnête, je ne vois pas en quoi cela me concerne. Je ne suis pas pharisien, et mon Père, c’est Dieu… Cependant, j’ai fait une petite recherche pour voir le mot grec qui donne “Père“, et c’est le mot “Pater“, qui signifie géniteur, origine, celui qui transmet toute chose : la source.
Pendant la journée, j’ai vaqué à mes occupations, mais ce verset était présent dans mon esprit comme un panneau de signalisation. J’ai demandé au Saint-Esprit en quoi ce verset pouvait pointer du doigt une compromission ou des compromissions dans ma vie. J’y ai réfléchi dans tous les sens, mais pour moi, ce passage n’avait aucun sens. Jusqu’au soir, pendant un temps de prière…
Alors que je priais, les verbes “dire” et “faire” me sont venus à l’esprit. J’ai repris donc le verset, et cette fois-ci, c’est un tout autre verset qui m’a sauté aux yeux : “Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.” Alors j’ai entendu, et toi, dans quel camp es-tu ? Le camp de celui qui dit ce qu’il a vu ou de ceux qui font ce qu’ils ont entendu ?
Mon frère, ma sœur, quelle est ta source ? Quelle est l’information qui te fait agir ? Dans ta bouche, quel est le langage que tu as ? Et de qui sont inspirés tes agissements ? Jésus reprochait à ses interlocuteurs leur hypocrisie : se prétendant de Dieu, ils dansaient à la musique du diable, du monde et de la chair.
Le diable, ce sont les principautés qui luttent contre ta destinée. Le monde, ce sont les valeurs et les raisonnements qui t’empêchent d’atteindre ton potentiel. La chair, ce sont les habitudes, les échecs, les expériences, les réalités du moment et les fausses connaissances qui mettent un frein à la VIE DE DIEU en toi.
Jésus, lui, voit et parle. Il ne parle que de ce qu’il voit, et ses paroles sont pleines d’autorité, de foi et de puissance. Son monde est extraordinaire parce que tout ce qu’Il voit est glorieux, et quand Il parle, c’est pour établir le règne glorieux de son Père ici-bas sur la terre. Il disait : “Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.” Jean 9:5
Soyons donc ses imitateurs pour parler comme lui, mais attention, pas des paroles de souhait, de présomption, mais des paroles basées sur ce qu’on voit de Lui dans sa Parole. Sa gloire, sa grandeur, sa puissance, voilà ce qu’on doit parler. Nous sommes héritiers avec lui, tels qu’Il est, tels nous sommes.
Sortons donc de la compromission et de l’hypocrisie pour parler le langage de la foi, car “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres…” Jean 1:1-5.
Pour Sa gloire et Son plaisir, merci de luire dans les ténèbres.